Petit lexique
Massage
Le massage ne vient pas de main, mais d'un mot arabe qui signifie "manier doucement".
Nous pouvons donc masser concrètement avec autre chose que la main (coude, poignet, avant bras, pied).
Par massage on désigne l'ensemble des techniques par lesquelles on se sert de ses mains, ou autres pour
exercer des pressions, des vibrations ou d'autres techniques spécifiques sur différentes parties du corps
afin de les assouplir, de relaxer, de détendre, voire soulager des douleurs.
Drainage
Le drainage aide le sang à retourner vers le cœur et à la lymphe (liquide composé de globules blancs qui joue
un rôle dans le système immunitaire) vers les ganglions lymphatiques. Le sang une fois ramené au cœur
se réapprovisionne en nutriments et oxygène qu’il transmets aux muscles. La lymphe, elle, “évacue”
les déchets et contient des globules blancs responsables du système immunitaire. Le drainage consiste
donc à améliorer le bon fonctionnement de la circulation sanguine et lymphatique. Subissant tous la gravité
on aide au retour veineux et lymphatique vers les organes concernés. Les manœuvres du massage Suédois
ont une pression et respectent un sens précis. Ce processus a pour but d’aider à nourrir, détoxifier
le muscle, transmettre les hormones, cicatriser plus rapidement pour une bonne récupération des organes.
La peau
La peau est constituée de trois couches : l’épiderme , le derme, l’hypoderme.
Quelques notions sur la peau, puisqu’elle est le point de départ de toute chose. Le touché est surement
sans s’en rendre compte un des sens le plus importants. La peau d’un adulte fait environ 17% de son
poids c’est l’organe le plus volumineux, et mesure environ 2m 20. Elle possède de 5 à 2000 capteurs
nerveux au cm² et contient 8 à 10 % du volume sanguin d’une personne au repos. Notre cerveau même
pendant le sommeil est constamment connecté à celle-ci… Elle communique les infos pour maintenir
le corps dans un bon équilibre ( ex: pour les changements de températures elle informe le cerveau pour
que le corps s’adapte et puisse rester à bonne température) on parle alors d’homéostasie. Elle est notre
première protection contre les agressions extérieures : UV, nocivité de l’air, virus… C’est elle qui vous
informera en premier des techniques de massages que vous recevrez.
Les muscles
Le muscle est composé de 75% d’eau, 20% de protéines, sel inorganiques, divers enzymes, minéraux,
ions, graisse et sucre. Le muscle est fait de fibres musculaires qui sont rangées en séries parallèles.
D’où l’importance pour le masseur de connaitre l’anatomie afin de masser transversalement ou en
longeant le muscle suivant l’effet souhaité… Il existe 3 sortes de muscles : squelettique, lisse et
cardiaque. En massage nous travaillerons essentiellement les muscles squelettique.
Les Fascias
irrégulier les éléments composant notre corps (nos organes, nos muscles, nos os), mobilise un nombre
croissant de recherches. Encore largement mystérieux pour la science, ce gigantesque réseau
commence à dévoiler une partie de ses pouvoirs grâce aux études de plusieurs pionniers interrogés,
anatomistes et médecins, notamment.
L’ocytocine
Ou l’hormone du bien-être, dans la continuité de la peau et ces récepteurs nerveux, l’Ocytocine se crée
et se régule par voie nerveuse. Elle est sécrétée au bout d’une vingtaine de secondes suite à un touché
doux. L’ocytocine a pour vertus d’augmenter la sensation de bien-être, apaiser le stress, aider a bien
dormir, à augmenter la tolérance à la douleur, aider à la concentration…
Le cortisol
Le massage aide à diminuer le taux de cette hormone. Un taux trop élevé de cortisol favorise l’anxiété,
la fatigue, la perte de sommeil, le stress, la dépression… Le cortisol a pour effet de détruire le tissu
musculaire, il abaisse le taux de testostérone et donc la récupération et la perte de graisse se fait plus difficile.
Acide lactique
Son nom est traditionnellement associé à la désagréable sensation de crampe qui peut engourdir les muscles après un exercice physique. Et pourtant l’acide lactique serait beaucoup plus que ce produit dérivé de l’effort physique aux effets douloureux : il servirait de carburant au muscle, selon une étude menée à l’Université de Californie (USA). Pendant l’effort physique, les muscles utilisent un intermédiaire pour convertir l’énergie tirée des aliments en énergie nécessaire à la contraction : il s’agit de la molécule d’ATP. Pour maintenir le niveau d’ATP, le muscle a recours à plusieurs processus dont certains utilisent l’oxygène (aérobie) d’autres pas (anaérobie) lire suite...
ATP
L’adénosine triphosphate est un intermédiaire entre l’oxydation des nutriments et la cellule dans le but d’être transformé en énergie, l’ATP est en perpétuelle renouvellement. Lire la suite...
Endorphine
Opiacées produite entre autre par certaines stimulations tactiles de la peau. L’endorphine a un rôle d’antidouleur ce qui permet par exemple aux sportifs de tenir des efforts importants puisque celle-ci
est libérée également dans ces moments là.
Dopamine
Augmentée également lors du massage, la dopamine est un neurotransmetteur libéré lors des situations
de bien être : en trop petite quantité elle entraînerait une diminution du mouvement spontané, rigidité
des muscles et tremblements.
Sérotonine
La sérotine est aussi un neurotransmetteur qui en trop faible quantité fait développer un sentiment de
colère, anxiété et dépression… le massage aide à en augmenter le taux.
Vitamines E
La vitamine E est un puissant antioxydant. À ce titre, elle est souvent associée aux vitamines A et C. Il s’agit
en fait d’un groupe de plusieurs composés apparentés, appelés tocophérols. Le plus connu et le plus utilisé,
car le plus actif, est l’alpha-tocophérol (vitamine E) est une substance indispensable à notre vie. La
vitamine E est peu synthétisée par l’organisme. Il est donc nécessaire d’en consommer quotidiennement
par le biais de l’alimentation. La vitamine E est la vitamine de la longévité.
Elle est stockée surtout dans le muscle et le tissu adipeux, mais également dans le foie et certaines
glandes endocrines. En revanche, elle passe mal la barrière placentaire.
Sa synthèse est réalisée par P.Karrer en 1938 qui lui donne le nom scientifique de tocophérol
(puissant antioxydant qui neutralise les radicaux libres, protégeant ainsi les structures membraneuses
des cellules de notre organisme et limitant leur vieillissement prématuré (yeux, peau, prostate, cartilage).
Antioxydants
Les antioxydants sont des molécules qui réduisent ou qui empêchent le processus d'oxydation. Bien qu'il
soit normal et nécessaire à la vie, l'oxydation peut être nocive pour la santé. Ainsi, plusieurs organismes
vivants comme les plantes, les animaux et les êtres humains produisent des antioxydants pour réguler
les réactions d'oxydation.
Certains aliments procurent au corps de fortes quantité d'antioxydants, ce qui a pour effet d'aider le
corps à protéger les cellules de l'organisme de l'effet des radicaux libres issus de l'oxydation. La pomme,
le bleuet, l'aubergine, le brocoli, la carotte, la fraise, le champignon, les noix, le beurre d'arachide, les graines
de tournesol, l'avocat, le poisson et les œufs sont des aliments reconnus comme étant riches en antioxydants.
Système lymphatique
La lymphe est un liquide incolore à jaunâtre qui circule dans les vaisseaux lymphatiques parcourant
l'ensemble de notre corps. D'une composition proche de celle du plasma sanguin, la lymphe contient
également des globules blancs, les cellules clés du système immunitaire, d'où son action importante dans
les défenses de l'organisme. En revanche, elle ne contient pas de globules rouges contrairement au sang.
>> Lire aussi : De quoi le sang est-il composé
La lymphe provient en fait d'une filtration d'une partie des éléments du sang, et sert à activer la
réponse immunitaire lors d'une infection. Par son action de filtre, elle agit en drainant les excès de liquide
des tissus de notre corps. La lymphe a également un rôle nutritif puisqu'elle apporte au sang les
graisses absorbées au niveau de l'intestin grêle. Chaque individu possède en moyenne un à deux litre
de lymphe, contre cinq à six litres de sang.